CURE DE JUS DE CAROTTE

CURE DE JUS DE CAROTTE

La carotte est un aliment particulièrement riche en nutriments essentiels, notamment :

  • Vitamines A, B, D et E

  • Antioxydants tels que la Bêta-carotène

  • Oligo-éléments et minéraux tels que le potassium, le cuivre, le manganèse et le sélénium;

  • De plus, la carotte est faible en calories et en lipides.

Par conséquent, une cure de carotte peut avoir des effets bénéfiques sur votre santé en général, notamment en :

  • Stimulant le système immunitaire et le métabolisme

  • Favorisant la digestion grâce à son action diurétique

  • Protégeant la peau, les yeux et en retardant le vieillissement cutané et cellulaire

  • Accroissant la vitalité Offrant une protection contre les effets nocifs du soleil et en donnant un teint lumineux

  • Ralentissant l'apparition des rides et ridules

  • Aidant à lutter contre les effets du stress

  • Contribuant à la réduction du cholestérol et à la prévention des troubles cardiovasculaires

  • Participant à la régulation de la glycémie, et bien d’autres bienfaits

La liste des bienfaits de la carotte est encore plus longue. Il est donc évident que la carotte est un aliment essentiel pour maintenir une bonne santé.

Alors, pourquoi ne pas l'intégrer régulièrement dans votre alimentation ?

Vous avez de nombreuses possibilités pour en profiter, que ce soit sous forme de jus, en tant que lactofermenté, ou simplement crue ou cuite.

De plus, vous pouvez choisir parmi une variété de types de carottes, qu'elles soient oranges, blanches, rouges ou anciennes.

Dans tous les cas, privilégiez la qualité biologique, fraîche et locale pour en tirer tous les bénéfices.

Texte écrit par Aline Claret

L’HUILE DE RICIN :

" L'huile de ricin, utilisée depuis des siècles en Ayurveda et en naturopathie, est une alliée ancestrale pour une purification profonde du corps.

Avant chaque période de jeûne, il est essentiel de purger les intestins, vidant ainsi le tube digestif pour une expérience optimale.

Pour une détox complète du foie, de la lymphe et des intestins, j'associe la cure de carotte à une quantité personnelle d'huile de ricin.

Chaque individu réagit différemment aux compléments alimentaires, d'où la nécessité de commencer par de petites doses et d'augmenter progressivement jusqu'à trouver la dose efficace pour soi. 

Optez pour une huile de ricin biologique, pressée à froid, 100% pure et naturelle.

Elle a le pouvoir de nettoyer les matières stagnantes telles que la boue biliaire, les selles et les plaques mucoïdes dans l'intestin.

Les résultats se traduisent par une sensation de

  • légèreté,

  • une clarté d'esprit,

  • un sommeil amélioré,

  • une digestion fluide,

  • une meilleure concentration,

  • et bien d'autres bienfaits.

J'ai hâte de partager mes expériences avec vous !

REMARQUE : L'huile de ricin est un puissant laxatif, donc soyez prudent quant à la quantité que vous prenez. Je vous recommande vivement de consulter un naturopathe pour évaluer votre vitalité et déterminer si une détoxification ou une revitalisation de votre organisme est nécessaire."

Texte écrit par Aline Claret

L'asperge, le légume annonciateur du printemps !

De la même famille que les poireaux, oignons, ciboulettes allons découvrir ensemble tous les secrets de l’Asparagus officinalis.

Un peu d’histoire…

« Depuis l’Antiquité, l’asperge est utilisée comme plante médicinale. Son usage fut recommandé par le célèbre médecin grec Hippocrates (460 avant J.C.) et par Dioscorides (1er siècle) qui ont décrit ses propriétés diurétiques, laxatives et “anti-obésité. Au cours du Moyen-âge ses indications étaient très diverses incluant, le mal de dents, les maladies cardiovasculaires et pulmonaires, les rhumatismes, les hémorroïdes, la toux, et les piqûres d'insectes.»

Voici les meilleurs bienfaits de ce noble végétal qui contient de nombreux nutriments revitalisants mais ses qualités ne s’arrêtent pas là ; l’asperge possède de nombreuses propriétés, ici 6 raisons d’en manger régulièrement : 

1. Un effet diurétique : Cet effet “parfume” nos urines mais pour la bonne cause ! Cela permet une élimination des excès d’eau stockée dans le corps de même que les toxines. La présence d’asparagine (un acide aminé) et le rapport sodium/potassium élevé permettent de faire travailler les reins et de balayer le surplus de sel présent dans les tissus. Consommées en grande quantité, elles permettent parfois d’éliminer les calculs urinaires naturellement.

2. Un effet coupe-faim : riche en fibres et gorgée d'eau, elle améliore le transit intestinal en douceur, sans agresser les muqueuses. Elle combine deux types de fibres aux fonctions drainantes. Dans sa pointe les fibres solubles (pectine et mucilages), et dans sa tige, les fibres insolubles (cellulose) à mastiquer plus longtemps. Un équilibre parfait pour l'intestin, elle aide à conserver un ventre plat. Les mucilages quant à eux sont des glucides végétaux gonflant au contact de l’eau, agissent comme coupe-faim ; ainsi mangées en début de repas, les asperges aideront à réguler l’appétit.

3. Un effet minceur : Avec seulement 20 kcal pour 100g, l’asperge est avant tout très peu calorique. La moitié de ses calories sont des protéines, faisant d’elle un aliment léger bien adapté au régime des sportifs et de tous ceux qui désirent développer leur masse musculaire maigre. On pourra par exemple remplacer la mayonnaise et la vinaigrette par une sauce avocats ail et tomates pour une option minceur.

4. Un effet anti vieillissement : Elle contient un taux élevé d’antioxydants (flavonoïdes, acides phénoliques, bêta-carotène, lutéine, glutathion, saponines), connus pour lutter contre le vieillissement des cellules et les maladies cardio-vasculaires et cancers qui peuvent en résulter. Riche en vitamines A, C et E, elle serait également conseillée lorsque l’on souffre de problèmes de mémoire ou de concentration.

5. Bonne pour les femmes enceintes : L’asperge renferme un taux important de vitamine B9-acide folique, qui est fortement recommandée chez les femmes enceintes. En effet, cette vitamine aide au bon développement du fœtus pendant les premiers mois de la grossesse.

6. Véritable bombe de bonnes vitamines et minéraux : Cette petite tige est un concentré de vitamines A, B9, C et K, mais aussi de minéraux : potassium, cuivre et phosphore. Sa concentration élevée en substances bioactives contribue à se maintenir en bonne forme. 

Petit bémol : on l’évitera en cas de cystite ou d’infection urinaire.

Petits plus : Antioxydante grâce à ses composés phénoliques comme les flavonoïdes réduisant les dommages causés par les radicaux libres (par exemple induit par la fumée de cigarettes, le soleil, le stress…) et par sa teneur en thiols : glutathion et acétylcystéine jouant un rôle majeur dans la détoxification du foie. Anti-stress et bien sûr Aphrodisiaque car riche en stéroïdes, phytoœstrogènes qui stimulent la testostérone, l’hormone du désir.

Personnellement j’aime les acheter chez le producteur du coin, celles qui sont parfois de tailles et de formes différentes sont gage d’une qualité gustative supérieure, juste passées quelques minutes à la vapeur douce, une filet d’huile d’olives première pression à froid par dessus, c’est juste craquant, c’est juste D I V I N !

Et par chez nous dès le printemps, nous pouvons partir à la cueillette des asperges sauvages au goût encore plus prononcé que ses cousines issues de l’agriculture.

Texte écrit par Aline Claret - Naturopathe

L'artichaut, le plat du pauvre ? Vraiment ?

Nous nous rappelons tous du fameux sketch de Coluche “Les artichauts, c'est un vrai plat de pauvres. C'est le seul plat que, quand t'as fini de manger, t'en as plus dans ton assiette que quand t'as commencé ! “

Pour sûr, la plupart des éléments de ce légume ne se mangent pas (bien que l’on puisse les consommer autrement), mais il renferme de telles richesses nutritives et minérales que ce serait bien dommage de passer à côté en cette saison ! 

À mi-chemin entre le légume et la plante, l’artichaut - de son nom botanique Cynara Scolymus - est en réalité une variante non épineuse du chardon sauvage. 

Il fait partie, tout comme l’estragon, le chardon ou le pissenlit, de la famille des Astéracées, l’un des groupes de plantes les plus connus.

On raconte en effet que l’artichaut aurait même des origines « divines ».

Si l’on en croit la mythologie gréco-romaine, Zeus, tombé fou amoureux d’une magnifique jeune nymphe nommée Cynara, la transforma en artichaut pour la punir d’avoir refusé ses avances. D’où le nom scientifique de cette plante herbacée : Cynara Scolymus.

Tous les bienfaits de cet “alicament” seraient bien longs à lister mais en substance, voici les principaux bénéfices que nous pourrons retenir : 

  1. Un effet détoxifiant et amincissant : Il soutient principalement la fonction hépatique et favorise la perte de poids, il agit de manière indirecte sur l’ensemble du corps, avec divers effets positifs sur le système immunitaire, la prévention des troubles cardiovasculaires, ou encore la fonction digestive. Avec l’aide de la cynarine et de la silymarine, deux de ses molécules actives présentes notamment dans les feuilles, l’artichaut renforce la fonction du foie et de la vésicule biliaire en stimulant la production de bile. Cette action a des effets détoxifiants, dans la mesure où il purifie et protège le foie en le débarrassant, via la bile, d’éventuelles toxines. Une action digestive grâce à la production et l’évacuation biliaire de la cynarine, il stimule en effet l’ensemble du système digestif et agit donc sur les problèmes de constipation et autres troubles digestifs (nausées, ballonnements, vomissements, diarrhée, …). D’autre part, l’artichaut doit également ses propriétés laxatives à la présence en nombre de fibres alimentaires (de 23 à 28 % des apports journaliers recommandés en fibres), parmi lesquelles des fibres insolubles, qui favorisent le transit intestinal et permettent de prévenir efficacement la constipation. Cette action est renforcée par l’inuline, un sucre non digestible qui agit comme un prébiotique dans l’intestin et le côlon. Il facilite ainsi la multiplication des bonnes bactéries et participe au rééquilibrage de la flore intestinale.

  2.  L’atout minceur idéal : Très intéressant dans le cadre d’un régime amincissant, il agira à différents niveaux sur la perte de poids. Peu calorique, il n’apporte que 33 calories par portion de 100g s’il est consommé seul (sans sauce). Très pauvre en matières grasses et en lipides, il est également un véritable drainant naturel, grâce à ses niveaux élevés de phosphore et de potassium favorisant la perte d’eau, et donc de poids. Ses effets rassasiants aideront à manger moins et agiront comme des coupes faim. Il oblige à prendre du temps pour le consommer, ce qui permet d’arriver plus vite à satiété. Il contient également des quantités intéressantes de potassium, réputé pour ses effets diurétiques.  

  3. Aide à lutter contre les troubles cardiovasculaires : Toutes les propriétés énumérées plus haut ont également des conséquences positives sur l’ensemble de la fonction cardiaque, dans la mesure où l’organisme est alors purifié d’éventuelles toxines et excès de mauvaises graisses pouvant s’accumuler dans les artères. C’est l’inuline qui est responsable de la réduction des taux de cholestérol et triglycérides dans le sang, de la même façon que la lutéoléine, un flavonoïde aux formidables propriétés antioxydantes qui contribue à réduire le risque d’épaississement des artères. Sa forte concentration en fibres alimentaires aide également à la prévention du diabète de type 2.

  4. Un concentré d’antioxydants : Il fait partie des légumes les plus riches en antioxydants parmi lesquels des polyphénols et des anthocyanes. Il lutte contre les radicaux libres et leurs effets nocifs, les antioxydants contribuent à prévenir le vieillissement prématuré des cellules du corps humain, à stimuler la production de globules blancs (anticorps), et donc à renforcer le système immunitaire. Cette action positive sur les défenses naturelles de l’organisme est également renforcée par sa richesse en vitamines C, K et B9, ainsi qu’en minéraux, dont le manganèse, le calcium, le phosphore ou encore le potassium.

    Petit bémol : Il existe quelques contre-indications à la prise d'artichaut chez certaines personnes.

    Tout d'abord, celles souffrant d'allergies aux plantes de la famille des Astéracées (comme les marguerites, les pâquerettes, etc.) devraient éviter de le consommer.

    Les personnes souffrant d'obstruction des voies biliaires. Il peut aussi interagir avec certains médicaments, comme les médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires. Les personnes prenant ces médicaments devraient consulter un médecin avant de consommer de l'artichaut.

    Il peut augmenter les niveaux d'acide urique dans le sang et devraient donc être évités par les personnes souffrant de goutte. La consommation excessive est particulièrement déconseillée. En effet une surconsommation d’artichauts aurait tendance à provoquer des problèmes digestifs, de type flatulences ou ballonnements.

    Il est peu recommandé aux femmes allaitantes, dans la mesure où il pourrait empêcher les montées de lait.

    Petit plus : Pour profiter au mieux de ses incroyables vertus détoxifiantes et digestives, il est également recommandé de consommer l’artichaut sous forme d’infusion.

    En effet, il faut savoir que la cynarine n’est présente que dans les feuilles, alors que celles-ci ne sont pas consommables en tant que telles ; d’où l’intérêt de préparer des infusions d’artichaut de façon régulière.

    Voici comment j’aime les manger, tout simplement cuits au vitaliseur en mode vapeur douce, quand je plante la pointe de mon couteau dans la queue et qu’elle la transperce sans peine, c’est prêt ! Je prépare une petite vinaigrette* légère avec un peu de moutarde forte et d' huile d’olives première pression à froid… “À table !”

    *À noter, néanmoins, que les feuilles d’artichaut en vinaigrette n’ont plus les mêmes propriétés caloriques que l’artichaut consommé seul.

Texte écrit par Aline Claret - Naturopathe

Et si on se revitalisait en douceur pour sortir de l'hiver ?

Cette année, comme toutes les années avant de pratiquer mon jeûne et durant ma période de descente alimentaire, j’aime combiner une pratique qui accompagne mon organisme au processus naturel de nettoyage.

Vous vous rappelez l’an passé, j’avais testé avec vous la cure de jus de citron, vous m’aviez transmis vos retours qui témoignaient de tous les bienfaits que vous aviez ressentis.

Aujourd’hui j’ai l’élan d’inventer un protocole qui me permettrait de faire cette pratique, tout en douceur, afin de me réchauffer, car je sais pas pour vous mais moi je trouve que le printemps tarde à pointer le bout de son nez !

Je vous propose de vous revitaliser avec un jus en supplétif inspiré de la “cure de Breuss”.

Qui me suit !?

L’idée serait d’adjoindre pendant 21 jours 250 ml de jus spécifique au repas frugal du soir.

Si vous avez un extracteur vous pourrez réaliser un “jus maison”, toutefois vous trouverez dans vos magasins bio habituels des bouteilles de jus prêts à la consommation.

Voici la recette du “fameux” jus de Breuss (ou jus rouge) composé de légumes bios pressés crus puis filtrés :

300 g de betteraves 

100 g de carottes 

100 g de céleri rave

30 g de radis noir 

70 g de pomme de terre 

Mon petit plus : Ajouter une à deux cuillères d’une huile de qualité, première pression à froid riche en oméga 3, comme l’huile de cameline, l’huile de colza, de chanvre ou de lin dans le verre de jus de 250 ml

Pour info, si l’on double les quantités de légumes qui figurent dans la recette, en utilisant des légumes frais (du jardin), on obtient 750 ml de jus* ! À partager le soir en famille par exemple.

Pour les plus curieux voici quelques informations concernant la “vraie” cure de Breuss.

C’est une méthode développée par le thérapeute autrichien Rudolf Breuss, qui prend également le nom de cure de jus de légumes. 

Cette approche consiste à consommer exclusivement un jus de légumes spécifiquement fait par extraction et différentes tisanes. 

L'objectif  de la cure complète :

Apporter à  l'organisme exclusivement des liquides et supprimer toute digestion d’aliments solides (la consommation de jus sans fibres n’implique quasiment pas de digestion). 

Éliminer les protéines, en effet nous en consommons souvent trop ce qui permet aux mauvaises cellules de proliférer.

Minimiser les risques de carences (sauf de protéines) par l’apport d’une multitude de nutriments.

La cure dure 6 semaines (soit 42 jours) et consiste à consommer :

Un jus spécifique  

Une infusion rénale à raison de 1/2 tasse froide matin, midi et soir

D’autres préparations liquides précises (bouillon, …).

⚠️ Cette cure ne devra s'accompagner d'aucun autre apport alimentaire.

⚠️ Au cours de la cure boire le moins possible.

L’accompagnement par un professionnel de santé sera préconisé de sorte d’avoir un suivi holistique et sur mesure.

Respecter strictement le protocole est recommandé, ceci afin d’assurer son efficacité et d’éviter d’éventuels déboires.

Voici quelques unes des principales vertus de la cure de Breuss : 

Éliminer les toxines ingérées quotidiennement au travers  de l’alimentation conventionnelle (pesticides, perturbateurs endocriniens, métaux lourds, substances cancérigènes, toxines issues de la cuisson…).

Augmenter l’énergie vitale grâce aux processus de détoxification et de réparation cellulaire et tissulaire grâce à la suppression de la digestion et du traitement des toxines.

Apporter en quantité suffisante des vitamines, minéraux et oligoéléments afin de bien nourrir le corps et de permettre un fonctionnement optimal de notre organisme.

Elle rebooste les défenses immunitaires.

Vous l’aurez donc compris, l’un des principaux objectifs de la cure de Breuss est de participer à la régénération totale de notre organisme.

Afin de mieux comprendre ces processus, il est judicieux d’aller regarder du côté des bienfaits attribués à chaque légume contenu dans le fameux “ jus rouge” :

• La betterave :  Elle permet d'augmenter les performances sportives, repousse la fatigue, fortifie les défenses immunitaires et régule la pression sanguine. Elle comporte de nombreux antioxydants qui eux neutraliseront les radicaux libres. 

• La carotte : Elle renferme des antioxydants puissants, contribue au maintien de l’acuité visuelle et à celui de la santé de la peau et des muqueuses. Par sa teneur en caroténoïdes, elle est intéressante pour ses propriétés antioxydantes. La carotte contient également des propriétés anti-inflammatoires et antibactériennes. 

• Le céleri rave :   Il diminue la tension artérielle et a un effet drainant. Il stimule l’activité des reins, régule l’équilibre acido-basique. Le céleri-rave contient de nombreux antioxydants comme la lutéine.

• La pomme de terre :  Elle possède un pouvoir antispasmodique et neutralise l’acidité dans l’estomac avec des substances minérales basifiantes. L’amidon des pommes de terre, neutralise l’acidité gastrique. Elle fait baisser le taux de cholestérol, régule le transit et les fonctions intestinales. La pomme de terre crue en jus a des effets thérapeutiques intéressants sur plusieurs pathologies et notamment celles du système digestif. 

• Le radis noir : Il contient de nombreux antioxydants et possède des vertus détoxifiantes et hépato-protectrices. Il nettoie l'organisme, aide le foie à éliminer les toxines et empêche la formation de calculs biliaires. Il favorise la digestion. Il facilite la sécrétion de bile, l'élimination des toxines et soulage ou améliore la digestion.

En résumé, cette cure qui a fait ses preuves auprès de nombreuses personnes qui ont pu en témoigner tout au long des années, peut tout à fait être modulée et assouplie dans une formule sur mesure comme celle que je vous propose pour sortir de l’hiver, se réchauffer, se revitaliser tout en détoxifiant notre organisme ! 

Alors…qui me suit ?!

*le jus à l’extracteur se conservera 24H maximum au frais pour en retirer tous les bienfaits

Texte écrit par Aline Claret - Naturopathe

Pourquoi jeûner en étant accompagné ?

Pourquoi se faire accompagner lors de son premier jeûne ?

Une pratique difficile à assumer … La pratique du jeûne a le vent en poupe depuis quelques années. Pas toujours idéalisée, ni aimée du grand public et souvent décriée, il est encore parfois difficile aujourd’hui d’avouer à son entourage son envie ou son besoin de vivre cette expérience. 

Alors bien souvent, “la première fois” est réalisée seul-e chez soi.

Malheureusement elle est trop fréquemment vécue comme un échec et l’idée de recommencer part aux oubliettes.

Ce constat est le résultat de nombreux témoignages recueillis auprès des personnes que je vois en consultation et de celles qui tentent enfin un jeûne accompagné à mes côtés.

Les écueils de la pratique Les erreurs sont nombreuses et les conséquences sur la santé peuvent être très importantes sur le corps physique et sur le plan psychologique.

Depuis plus de 15 ans, j’accompagne chaque année des groupes de jeûneurs sur une période d’une semaine. 

J’ai identifié un dénominateur commun à tous ceux qui ont bien réussi leur semaine de jeûne, à savoir le respect d’une descente alimentaire rigoureuse.

La descente alimentaire : La descente alimentaire consiste à retirer progressivement les familles d’aliments tout en diminuant les quantités de nourriture.  L’idée étant d’arriver au premier jour de jeûne dans des conditions optimum. Par exemple, les “accros” au café pourront avoir des effets secondaires terribles durant le jeûne avec des migraines très fortes et invalidantes s’ils n’ont pas réalisé au préalable un sevrage pendant la période de descente alimentaire.

De même que faire des repas riches et en grande quantités la semaine précédent le jeûne engendrera des désagréments certains durant la pratique.

En effet, cette descente alimentaire est primordiale pour bien vivre l’expérience à tous les niveaux et devra être équivalente au même nombre de jours au minimum que la période du jeûne en lui-même. Rares sont les participants qui ont mal vécu leur “semaine” selon les retours que j’en ai depuis toutes ces années d’accompagements. 

Les contre-indications : Il existe des contre-indications absolues à la pratique du jeûne, il est donc impératif de demander l’avis de son médecin traitant. 

Il est important de savoir que le praticien de santé n’est pas habilité à enlever ou diminuer un traitement allopathique pris par le jeûneur, ce pont est déterminant pour jauger de la qualité du thérapeute.

Que ce soit pour une tension basse, un IMC trop bas, ou des pathologies avec polymédication, la pratique est fortement contre-indiquée.  Les personnes ayant une faible force vitale, des reins inactifs ou une maladie cardiaque ne devront pas non plus s’adonner au  jeûne.

Les tentations : J’observe également que bon nombre de novices commencent un jeûne “en solo” et au bout du 3ème jours arrêtent et se jettent sur la nourriture (souvent industrielle) pour combler leurs  pulsions.

Quel dommage !

Le jeûne commence à être vraiment bénéfique à partir du 3ème jour !  C’est pour cela que je propose toujours au moins 6 jours d’accompagnement au jeûne. 

Comment fonctionne '“la machine” ? Les différents mécanismes chronologiques du jeûne vous sont expliqués durant nos stages, les participants bénéficient d’enseignements utiles à la bonne compréhension du fonctionnement de notre corps et de cette pratique.  Mais pour simplifier, lorsqu’il n’y a plus de traces de sucre dans le sang ou d’aliments à digérer, le foie transforme la graisse stockée en glucose afin de continuer à nourrir les organes “nobles” qui en ont besoin pour bien fonctionner. 

En l’occurrence, le cerveau à besoin de 4 grammes de glucose par heure  pour bien fonctionner.

L’acidose (c’est ainsi que l’on nomme ce phénomène) arrive aux alentours du 3ème jour de jeûne, c’est là un cap souvent difficile à vivre mais plus facile à surmonter quand on comprend le processus et que l’on n’est pas seul. Le cerveau préférera demander aux pulsions d’aller chercher rapidement de la nourriture sucrée plutôt que d’attendre de faire le travail de néoglucogenèse en puisant dans ses propres graisses pour la transformation.

A ce moment là, « motivation » est remisée au placard et « pulsion » court acheter la pâtisserie bien sucrée au coin de la rue ! 

L’expérience de jeûne se clôture alors en mode “échec”.

Les clefs de la réussite En résumé, une bonne préparation et des connaissances spécifiques sont indispensables. 

Une descente alimentaire adaptée selon les habitudes de la personne, de son niveau de toxines, de surcharge pondérale, et d’hygiène de vie sera impérative.

Être en groupe et accompagné permet d’être solidaires et de garder sa motivation.

Des techniques d'hygiène intestinale seront IN-DIS-PEN-SABLES ! .  Il est impératif d’aider ce nettoyage afin d’éliminer complètement ces toxines et ne pas les réabsorber sinon la détoxination aura un effet vraiment délétère sur l’organisme à plus ou moins long terme.

Lorsque le tube digestif du corps est mis au repos, plusieurs processus d’auto-guérisons et de nettoyages profonds s’opèrent.  Le corps se retrouvera encrassé alors que l’idée première était tout autre ! Et vous goûterez à la période de la “lune de miel” bien connue des jeûneurs à partir du 4ème jour.

Cette expérience devra donc inclure trois phases :

* la descente alimentaire,

* le jeûne en lui-même,

* la remontée alimentaire.

Ainsi en respectant ces étapes, vous pourrez bénéficier de tous les bienfaits pérennes et multiples de cette pratique ancestrale qui ne demande qu’à être actionnée pour nous remettre sur le chemin de la bonne santé.

Alors renseignez-vous sur notre agenda de stages de jeûnes, il est encore temps !

Texte écrit par Aline Claret - Naturopathe